Les ransomwares représentent l’une des principales menaces qui pèsent sur le secteur de la santé. En ciblant les données sensibles et les systèmes critiques, les cyberattaquants cherchent à saboter les infrastructures pour perturber la prise en charge des patients, avec des conséquences humaines et financières parfois catastrophiques.
Ce guide passe en revue les bonnes pratiques, les mécanismes de défense et les stratégies proactives garantes de votre sécurité face aux ransomwares. Vous pourrez ainsi protéger efficacement vos ressources les plus précieuses et assurer la continuité des soins aux patients.
Les ransomwares sont des logiciels malveillants conçus pour chiffrer les données de leurs victimes. Ces dernières doivent alors verser une rançon pour obtenir la clé de déchiffrement et accéder à leurs informations. Le secteur de la santé est un secteur à part, et ce sont justement ces spécificités qui en font une cible de choix pour les ransomwares :
Informations médicales et données patients sensibles – Les DPI (dossiers patients informatisés) contiennent une mine de données à caractère personnel (DCP) et de données médicales confidentielles que les attaquants cherchent à monnayer.
Systèmes et infrastructures critiques – Les établissements de santé dépendent lourdement d’équipements et services IT spécialisés (appareils médicaux, systèmes de facturation, logiciel de planning, etc.), chacun représentant un point d’entrée potentiel pour les attaquants.
Conséquences immédiates et désastreuses – Une attaque par ransomware sur une structure de santé peut paralyser les systèmes critiques, perturber la prise en charge des patients et mettre leur santé en danger, avec des conséquences aussi immédiates que dramatiques.
Écosystème étendu – Le secteur de la santé s’appuie sur un réseau complexe de partenaires externes : fournisseurs, fabricants d’appareils, éditeurs de logiciels, services de facturation, etc. Il suffit qu’un attaquant s’infiltre dans le système de l’un d’entre eux pour remonter ensuite jusqu’au réseau de l’établissement.
Ressources limitées – En France, le secteur de la santé est sous tension. Le manque de moyens financiers et humains entrave l’implémentation de mesures de cybersécurité robustes. Résultat, en plus d’être particulièrement vulnérables aux attaques, les établissements peinent à détecter et à bloquer les compromissions.
Les acteurs du secteur utilisent de plus en plus la technologie pour améliorer la prise en charge des patients. Or, chacun de ces outils représente une voie d’accès potentielle pour les attaquants qui cherchent à mettre la main sur leurs données sensibles. D’où la multiplication des assauts. Selon une étude récente, les cyberattaques visant le secteur ont augmenté de 32 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Dès lors, il est plus que jamais urgent de renforcer la cybersécurité.
Pour lutter efficacement contre les ransomwares, vous devez d’abord cerner les vulnérabilités couramment exploitées par vos adversaires cherchant à accéder à vos systèmes critiques et à vos données sensibles.
Phishing et e-mails frauduleux – L’une des méthodes les plus employées par les attaquants consiste à exploiter l’erreur humaine pour s’infiltrer dans votre environnement. Ils utilisent pour cela des e-mails de phishing ou d’autres tactiques d’ingénierie sociale. Le principe : le hacker se fait passer pour une entreprise réputée et endort la vigilance de sa cible, l’encourageant à cliquer sur des liens malveillants ou à télécharger des pièces jointes infectées. Dès lors qu’il interagit avec ces éléments, l’utilisateur ouvre la boîte de Pandore. Le ransomware s’infiltre sur le réseau et se répand rapidement.
Vulnérabilités non corrigées et logiciels non mis à jour – Les structures de santé omettent souvent de mettre à jour leurs systèmes et logiciels existants, terreau fertile pour les exploits connus. Les attaquants recherchent activement ces vulnérabilités non corrigées et les utilisent comme point d’entrée pour déployer leur ransomware et prendre le contrôle de toute l’infrastructure IT.
Identifiants faibles – Les politiques de mots de passe trop laxistes et les identifiants faibles forment un autre chemin d’accès pour les attaquants qui cherchent à pénétrer votre réseau. Ils emploient par exemple la force brute ou des techniques de credential stuffing pour deviner ou récupérer des identifiants qui leur permettront ensuite de s’infiltrer dans les systèmes critiques.
Une approche de sécurité multicouche reste encore le meilleur moyen de lutter contre ces risques. Elle repose sur trois piliers : 1) systèmes de filtrage des e-mails pour identifier et bloquer les tentatives de phishing ; 2) mise à jour régulière des logiciels et des systèmes pour corriger les vulnérabilités connues, et 3) applications de politiques de mots de passe strictes dans tout l’établissement.
Protéger votre infrastructure contre les ransomwares et autres cyberattaques ne se fera pas en un jour. Pour beaucoup, ce projet exige une refonte complète de leur stratégie de sécurité, mais aussi des investissements massifs dans des services de pointe pour mettre leur établissement à l’abri de la catastrophe. Explorons ensemble les bonnes pratiques pour accroître la résilience et la résistance de votre environnement face aux menaces.
Dans un secteur aussi sensible que celui de la santé, la continuité des soins et la protection des données patients passent par des sauvegardes régulières. Une stratégie robuste en la matière vous permettra d’éviter les pertes de données et les interruptions.
Les sauvegardes isolées par air-gap et sécurisées se révèlent particulièrement efficaces. Séparées physiquement du réseau, elles restent hors de portée des attaquants, même si ces derniers parviennent à s’introduire dans votre infrastructure.
En plus d’utiliser l’air-gap, vous pouvez multiplier les emplacements de sauvegarde pour garantir la résilience des données. Cette stratégie vous aide à protéger vos ressources contre les risques ciblés, comme les catastrophes naturelles ou les pannes matérielles. Elle fait généralement intervenir deux types de solutions de stockage : hors site et on-prem. Les solutions de backup cloud associent scalabilité et rentabilité. Elles permettent de stocker les données sur des emplacements distants tout en simplifiant l’accès et la restauration.
Quant aux sauvegardes sur NAS (Network-Attached Storage) à distance, elles facilitent la gestion des données non structurées, comme l’imagerie médicale, les vidéos et les fichiers lourds. Les systèmes NAS à distance offrent des solutions de stockage efficaces et flexibles, capables de prendre en charge de gros volumes de données non structurées. Ces dernières sont protégées et facilement récupérables en cas de corruption ou de perte.
Ces méthodes de sauvegarde non seulement protègent les données sensibles, mais elles renforcent également la résilience globale des systèmes IT de santé. Les établissements restent ainsi opérationnels, même en pleine crise.
La protection des données de santé représente un enjeu vital au sens propre. Il est donc primordial d’apprendre à vos équipes à reconnaître, à signaler et à déjouer les attaques de phishing.
Car une posture de cybersécurité solide passe par une vigilance de tous les instants. Vos collaborateurs sont la première ligne de défense face aux cybermenaces. Ils doivent avoir conscience de ce qu’implique ce rôle. Des formations régulières les aident à intégrer les bonnes pratiques pour le traitement des données patients, à reconnaître les e-mails suspects et à bien gérer leurs mots de passe. En impliquant vos collaborateurs dans la protection des données, vous faites de la cybersécurité l’affaire de tous.
Les cybercriminels adaptent constamment leurs méthodes pour contourner les mécanismes de protection. Les acteurs de la santé doivent donc s’assurer que leurs équipes et leurs partenaires sont informés des techniques de phishing les plus récentes pour réduire le risque de compromission. En communiquant en toute transparence sur les dernières menaces et vulnérabilités potentielles, vous aidez vos équipes à identifier et à signaler les tentatives de phishing en amont.
Les simulations de phishing se révèlent particulièrement utiles pour sensibiliser les collaborateurs. Confrontés à des scénarios bien réels, ces derniers s’entraînent à réagir en cas d’attaque, le tout dans un environnement parfaitement contrôlé, à l’abri de tout danger. Ils acquièrent ainsi les bons réflexes pour intervenir le moment venu.
Les correctifs et les mises à jour comblent les failles laissées par les vulnérabilités connues avant que vos adversaires ne les exploitent.
DPI, matériel de diagnostic, IoT médical (IoMT)… les établissements de santé utilisent une multitude de technologies pour améliorer les soins aux patients et l’efficacité opérationnelle. Seulement voilà, chaque nouvel outil apporte son lot de risques. Les cybercriminels scannent ces outils en continu à la recherche de failles pour accéder au réseau, dérober des données sensibles et déployer des ransomwares.
D’où l’importance d’une gestion rigoureuse des correctifs. Elle implique de mettre régulièrement à jour les logiciels et systèmes d’exploitation avec les dernières versions publiées par les fournisseurs. Face à des attaquants ultra-prompts à identifier et à exploiter les vulnérabilités, un déploiement rapide des correctifs relève de l’impératif absolu.
Les appareils médicaux et les équipements réseau doivent faire l’objet d’une attention particulière, en raison de leur complexité, mais aussi du rôle vital qu’ils jouent dans le parcours de soin. Les fabricants d’appareils médicaux publient très régulièrement des mises à jour pour corriger les problèmes de sécurité. Aux équipes IT d’assurer l’installation rapide et fluide de ces mises à jour, sans perturber la prise en charge des patients. En d’autres termes, elles doivent trouver le parfait équilibre entre continuité des opérations et sécurité des appareils.
Votre stratégie de gestion des correctifs et des mises à jour système doit reposer sur plusieurs piliers : inventaire de tous les appareils et logiciels, priorisation des vulnérabilités basée sur leur sévérité et leur impact potentiel sur la sécurité des patients, et tests rigoureux des correctifs pour garantir leur compatibilité. Ces bonnes pratiques vous mettront à l’abri des compromissions de données et des cyberattaques, tout en améliorant la fiabilité et la performance de vos systèmes critiques, garantes de la santé et de la protection de vos patients.
Une autre méthode pour renforcer considérablement votre posture de cybersécurité consiste à compartimenter les différentes catégories de trafic réseau et à appliquer des contrôles d’accès stricts aux données les plus importantes.
Le but : isoler les systèmes dédiés aux soins (plateformes DPI, appareils d’imagerie médicale, systèmes de suivi des patients) des réseaux purement administratifs (facturation, RH, opérations quotidiennes). Vous empêchez ainsi les acteurs malveillants d’accéder aux données de santé via les systèmes administratifs, moins sécurisés.
De la même manière, accordez aux utilisateurs des privilèges d’accès réseau strictement définis pour protéger les zones les plus sensibles de votre infrastructure. Les collaborateurs n’ont pas besoin d’accéder à tous les systèmes ni à tous les types de données stockées sur le réseau. Appliquez le principe du moindre privilège, en limitant les accès en fonction des besoins et rôles spécifiques de chaque utilisateur. Vous réduisez ainsi le risque qu’une personne non autorisée accède aux données sensibles, mais aussi l’impact potentiel d’une compromission de compte.
Quant à l’authentification multi-facteur (MFA), elle durcit les contrôles d’accès et ajoute une couche supplémentaire de sécurité. Les utilisateurs doivent se soumettre à deux étapes de vérification (voire plus) pour accéder aux systèmes. Une méthode qui réduit considérablement les accès non autorisés. En effet, même si un attaquant parvient à mettre la main sur les identifiants d’un utilisateur, il se retrouve bloqué par les autres facteurs d’authentification.
Élément essentiel de la protection des données de santé, le plan de réponse à incident donne la marche à suivre en cas de compromission pour faciliter la gestion des menaces potentielles et des attaques avérées. Bien défini, le plan de réponse à incident donne aux établissements les moyens de réagir rapidement et efficacement face aux incidents majeurs comme les ransomwares, garantissant ainsi la protection des données patients et la continuité des services.
Ce document permet non seulement de limiter les dégâts et de restaurer les services, mais son élaboration est aussi un excellent moyen de repérer les failles dans votre infrastructure et vos processus de cybersécurité.
Étape clé du plan de réponse à incident : la définition des rôles et des responsabilités au sein de l’équipe IR. Informés en amont du périmètre de leur mission (détection, analyse, endiguement, éradication, restauration et reprise après incident), les membres de l’équipe peuvent agir avec confiance et détermination.
L’isolation des systèmes infectés et l’endiguement des malwares sont deux autres étapes clés de la réponse à incident. Elles empêchent l’attaquant de se déplacer latéralement sur le réseau, protégeant ainsi vos bases de données et infrastructures critiques. En cas de crise, le processus de restauration doit être lancé le plus rapidement possible pour limiter l’impact de l’attaque sur la prise en charge des patients. Une fois les systèmes infectés isolés, les équipes techniques peuvent restaurer les données à partir des sauvegardes (sécurisées et régulièrement mises à jour). Tout au long du processus, procédez à des vérifications exhaustives pour vous assurer de l’éradication du ransomware avant toute restauration des systèmes.
Dans leur plan de réponse, les acteurs de la santé doivent dresser un inventaire de leurs applications critiques, en précisant dans quel ordre les restaurer en cas d’incident. Priorité doit être donnée aux DPI, aux systèmes de gestion clinique et aux appareils d’assistance respiratoire. Les systèmes secondaires, comme les outils administratifs ou de facturation, peuvent être restaurés dans un deuxième temps. En définissant en amont ces priorités, vous garantissez l’efficacité du processus de restauration, un avantage décisif en cas de crise.
En outre, le plan de réponse à incident doit être testé régulièrement et adapté si besoin. Organisez des simulations et des exercices pour identifier les problèmes et les améliorations à apporter. Ces mises à jour doivent refléter l’évolution des menaces cyber, les progrès technologiques et les changements dans la structure ou les pratiques de l’établissement.
Par ailleurs, intégrez au plan de réponse à incident des protocoles de communication externes, essentiels pour informer rapidement les parties prenantes, y compris les patients, les autorités de réglementation et les pouvoirs judiciaires. Il est d’ailleurs primordial de collaborer avec les pouvoirs judiciaires pendant une attaque par ransomware. En leur transmettant des informations précises en temps opportun, non seulement vous respectez vos obligations légales et réglementaires, mais vous priorisez également la transparence et la confiance dans un secteur où la confidentialité des patients est capitale.
Le Zero Trust est basé sur un principe fondamental : éliminer toute notion de confiance implicite envers tel ou tel utilisateur ou appareil, qu’il soit interne ou externe au réseau. Adoptée par de nombreuses entreprises, cette approche de sécurité impose de vérifier en continu l’identité de toute personne souhaitant accéder aux ressources. Dans les établissements de santé, le Zero Trust renforce la sécurité et réduit le risque d’accès non autorisé aux données patients sensibles.
Le principe du moindre privilège, évoqué plus haut, est l’une des pierres angulaires du Zero Trust. En accordant aux utilisateurs uniquement les autorisations nécessaires à leurs fonctions, vous réduisez considérablement les risques et les compromissions de données. Dans le secteur de la santé, les membres des équipes changent souvent de rôle ou de département. Il est donc indispensable de pouvoir ajuster à tout moment leurs autorisations.
La microsegmentation est une approche encore plus poussée de la segmentation réseau. Elle consiste à créer des zones granulaires au sein du réseau pour mieux les sécuriser. Là encore, cette stratégie empêche les attaquants qui ont déjà compromis un segment de se déplacer latéralement dans le reste de l’environnement. Vos systèmes critiques, comme les dossiers patients et les données de recherche, sont ainsi protégés contre les attaques à grande échelle. Par exemple, vous pouvez isoler les systèmes de données patients du reste de l’infrastructure réseau pour réduire l’impact d’une compromission.
Enfin, le suivi et la journalisation continus de tout le trafic réseau vous aident à détecter les menaces en temps réel pour y répondre plus rapidement. Grâce à l’analyse de ce trafic, les systèmes et les équipes de sécurité peuvent identifier et gérer les anomalies symptomatiques d’une cyberattaque (transfert non autorisé de données, tentatives de connexion inhabituelles, etc.). Les journaux de trafic offrent une mine de données forensiques indispensables pour l’analyse post-incident et la prévention des récidives.
Les solutions de détection et de réponse sur les terminaux (EDR) permettent aux acteurs de la santé de détecter, investiguer et répondre aux menaces cyber visant les postes de travail, serveurs et appareils mobiles. Ces outils sophistiqués se révèlent extrêmement utiles face à la prolifération des technologies de télésanté et autres applications médicales mobiles.
L’une des fonctionnalités centrales des solutions EDR est le suivi et la collecte continus des données de terminaux. Les structures bénéficient ainsi d’une visibilité et d’analyses en temps réel qui facilitent la détection des activités révélatrices d’une compromission. Elles doivent pouvoir reconnaître rapidement ces menaces pour garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données patients sensibles.
Les solutions EDR intègrent également des technologies avancées pour l’analyse des comportements. En comparant les activités observées sur les terminaux aux schémas connus des comportements malveillants, les systèmes EDR identifient les signaux faibles d’une attaque par malware ou ransomware. La moindre interruption des systèmes peut dès lors avoir des conséquences dramatiques pour la santé et la sécurité des patients. Il est donc indispensable de pouvoir repérer ces signaux le plus tôt possible.
Autre fonctionnalité importante des solutions EDR : la réponse et l’endiguement automatisés. Lorsqu’une menace est détectée, les systèmes EDR exécutent automatiquement des protocoles pour isoler les terminaux infectés et empêcher ainsi le malware ou le ransomware de se répandre sur le réseau. Cette capacité accélère l’endiguement des menaces, réduit le champ de déflagration des attaques et protège ainsi les données patients contre les accès non autorisés ou le chiffrement par un ransomware.
Dernier point et non des moindres, les solutions EDR embarquent des outils d’investigation qui facilitent l’analyse approfondie des incidents. Grâce à ces informations, les établissements de santé peuvent mieux cerner les vecteurs d’attaque et les vulnérabilités et ainsi renforcer leurs défenses contre les compromissions futures.
En cybersécurité, le risque zéro n’existe pas. Même avec les mesures les plus robustes, vous ne serez jamais à l’abri des attaques. La façon dont vous réagissez le jour J a autant de poids dans vos défenses que tout le travail de préparation effectué en amont. Voici quelques leviers d’action pour réduire l’impact d’une attaque par ransomware :
Snapshots immuables et restauration accélérée – Utilisez des solutions qui capturent des snapshots immuables de vos données critiques pour accélérer la restauration et éviter d’avoir à payer la rançon en cas d’attaque. Les solutions de cybersécurité Rubrik pour les acteurs de la santé raccourcissent les délais de restauration. Vous réduisez ainsi les interruptions et assurez la continuité de votre activité.
Exercice de reprise après sinistre – Organisez régulièrement des simulations d’attaque par ransomware et des exercices de reprise après sinistre pour préparer vos équipes et vous assurer que les systèmes pourront être restaurés rapidement après un incident.
Gestion des communications – Élaborez un plan exhaustif de communication pour informer les équipes, patients et parties prenantes tout au long de la crise. Dans ce contexte délicat, la transparence reste encore votre meilleur atout. Vous démontrez ainsi votre fiabilité et votre sens des responsabilités, sans faire de fausses promesses.
Analyses forensiques – Une fois la menace endiguée, une analyse forensique rigoureuse vous permettra d’identifier le vecteur d’attaque et les améliorations à mettre en œuvre pour renforcer vos défenses et éviter les récidives.
À l’heure où les ransomwares ciblant le secteur de la santé prolifèrent et gagnent en sophistication, renforcer vos défenses devient un impératif majeur. Pour protéger les données patients et assurer la continuité des soins, optez pour une approche holistique qui englobe les technologies, les processus et l’humain.
Attirés par la nature critique de leurs services et le caractère sensible de leurs données, les groupes de ransomwares ont fait des acteurs de la santé leur cible privilégiée. Ainsi, une étude Sophos montre que deux tiers des établissements sondés ont subi une attaque par ransomware en 2024, un record sur les quatre dernières années. En cas de crise, la priorité des structures touchées est de restaurer leurs services pour assurer la continuité des soins et ne pas mettre la vie de leurs patients en danger. Elles sont donc plus susceptibles de céder au chantage et de payer la rançon. Les acteurs malveillants l’ont bien compris.
Pour lutter efficacement contre le fléau des ransomwares, les dirigeants doivent dans un premier temps développer et déployer des frameworks de cybersécurité robustes. Au menu : sauvegardes complètes des données, solutions avancées de protection des terminaux, sensibilisations régulières à la cybersécurité, segmentation du réseau pour contenir l’infection, et installation de correctifs et de mises à jour sur tous les systèmes et appareils.
En faisant appel à un fournisseur de confiance comme Rubrik, les acteurs de la santé bénéficient de l’expertise et des outils nécessaires pour anticiper les menaces émergentes. Rubrik vous offre des solutions personnalisées, conçues pour protéger votre structure contre les cyberattaques et assurer le niveau maximal de protection pour les données de vos patients et de vos collaborateurs.
En renforçant en amont votre posture de cybersécurité, vous réduisez considérablement le risque d’attaque par ransomware et garantissez la continuité des soins. N’attendez pas qu’il soit trop tard. Contactez l’équipe de vente Rubrik pour découvrir comment nos solutions sur mesure protègent votre établissement contre la prolifération des ransomwares.